Le village de RIANS et son histoire

Un gite de groupe dans un village en forme de fer à cheval

Comme le montre cette vue aérienne du village de Rians, l’ancien donjon médiéval se dresse encore sur la partie sommitale. L’église a été reconstruite à la fin du XIXème siècle.

L’ancien bourg s’était agglutiné autour du donjon, puis a glissé vers la plaine, toujours serré, enchevêtré, pour laisser l’espace aux cultures. Si bien que la configuration du village actuel fait penser à un fer à cheval empli de maisons toutes collées les unes aux autres, et toujours dominé par une église aux dimensions impressionnantes, oeuvre méconnue de l’architecte qui conçut l’église des Réformés de Marseille.

Un gite de groupe au pied de l'église Notre-Dame de Nazareth

L’église de Rians, que certains prennent parfois pour une basilique ou une cathédrale à cause de ses dimensions. Ainsi, sa taille témoigne de l’importance du village à la fin du XIXème siècle.
Derrière le chevet, le clocher de l’ancienne église romane a été conservé, et ajoute une touche originale à l’édifice monumental. Côté façade, deux tours à clocheton encadrent une rosace de 5 m de diamètre, tournée vers le village. La nuit, illuminée d’un halo fluo, elle ressemble à l’oeil du cyclope surveillant ses moutons.

Un gite de groupe à quelques pas de la porte Saint-Honorat

Vestige des anciens remparts du village, la porte Saint-Honorat doit son nom au célèbre évêque qui, de sa niche, veille sur nos allées et venues.
Saint-Honorat fut le plus célèbre ermite de Provence, avant de devenir évêque d’Arles. Jusqu’à la Révolution un important pèlerinage des gens de Pertuis et Rians était organisé vers l’île de Saint-Honorat. Il en reste tout le long du chemin, le nom du saint, et une chanson qu’entonnaient les pèlerins pour se donner la cadence et le courage nécessaire à leur longue marche…
Aujourd’hui, ce sont les pères de famille qui passent par Rians chaque année, pèlerins de 2 jours, en route vers Notre-Dame de  Cotignac…

Un gite de groupe proche de la place Saint-Laurent

La place Saint-Laurent doit son nom au célèbre martyre qui finit sur un grill, à l’époque toute de délicatesse, où s’écrivait la Légende Dorée.
C’est en son honneur que chaque été, au jour de sa fête, le saint fait danser sur la place tous les Riansais, au son des … disc jockey qui ont remplacé fifres et tambourins, calacades et galéjades (sic!).
Cette place fut longtemps le fleuron de la vie du village, le lieu emblématique du centre ancien, animé par les jeux d’enfants dans la fontaine, le brouhaha de la terrasse du restaurant, les quelques commerces ouverts sur le soleil, les soirées feutrées derrière les fenêtres entr’ouvertes…  Qui sait si ce bon vieux temps reviendra, il ne tient qu’à vous d’y aller, de vous asseoir, avec un carnet ou un livre à la main, et d’entammer la conversation…

Un gite de groupe à quelques miliariums d'une villa romaine

Au début de notre ère, les Romains s’installent en Provence.  Les archéologues ont mis à jour les installations agricoles d’une « villa romaine » sur le domaine des Toulons près de Rians. Cette cave viticole romaine serait l’une des plus importantes du monde méditerranéen. Ainsi donc, il y a 2000 ans, la vigne couvrait déjà le territoire et le vin coulait à flot.
Bacchus aurait donc sur Saint-Laurent une petite antériorité comme saint-patron du village. La confrérie des viticulteurs et autres bouilleurs de crus, distilleurs d’aromates et archéologues au nez fin, reviendraient volontiers aux sources… romaines, pour élire leur mentor.

Un gite de groupe, couleur de la fête de la courge

La fête de la courge de Rians, mondialement connue dans toute la région. Elle s’inscrit dans l’histoire agricole du village, qui exporte depuis longtemps ces cucurbitacées de toutes les couleurs. Hallowen est venu parasiter les festivités, mais la foire agricole a tenu bon devant le déferlement des effigies ensanglantées des faux trépassés.
Voici trente ans que l’on déambule, soupèse, déguste et festoie pendant deux jours chaque 2ème week-end d’octobre. Et mémoire de courge, il a toujours fait beau à cette date. Les gens du cru vous diront que l’évènement attire plus de 15000 personnes dans le village, une attraction digne des Vieilles Charrues. Libre à chacun de séparer le pépin du bon grain, et de venir juger de visu.

Un gite de groupe et des ruelles à dessiner

A la fin du printemps, les artistes sont invités à peindre dans les rues du village. Nous vous invitons à venir arpenter ces mêmes rues toute l’année, carnet à la main…
A l’heure des « Urban Sketchers », Rians se prête à merveille aux déambulations des voyageurs curieux et attentifs, qui s’amuseront de petits détails et scènes cocasses, à croquer sur le vif, sous le ciel bleu de Provence.

Un gite de groupe et sa piscine .... municipale

La piscine, c’est un peu « Rians-Plage » en été : un lieu de rencontre convivial, où l’on peut venir nager bien sûr, mais aussi pique-niquer le dimanche, lire sur la pelouse, rencontrer ses voisins… tout ça en musique. On prend son abonnement pour la piscine, comme pour Var Matin, pour les longueurs et les cancans : deux canards pour le prix d’un, le tout pour moins de 2€. Chacun y va à son heure, les enfants se réservant l’après-midi l’usage du plongeoir.
La piscine est une institution dans le village : elle a vu se succéder presque trois générations de nageurs éclabousseurs, au point que ses défenseurs (comme toutes les vieilles institutions, elle est menacée) ont entrepris l’été dernier d’en rédiger la biographie, dans un gros cahier d’été, rempli de dessins d’enfants et des souvenirs émus des plus grands…

Plan de Rians